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• 1 - Muttonheads Radio Edit - 3:04
• 2 - Muttonheads Extended Mix - 5:25
• 3 - RELKAO Remix - 5:28
• 4 - Vocal Cut Mix - 4:41
• 5 - Horn Mix - 4:09

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Nouveau!

La musique est faite de cycles et la dance music tout particulièrement.

En 1978, la planète entière vit, pense et danse disco.
20 ans plus tard, la french touch déferle dans le monde entier et connait ses inoubliables heures de gloire en réinventant le disco justement ; samplé, filtré : sublimé.

En 2018 (20 ans plus tard une fois encore donc), une déferlante house 90ties semble s’annoncer, comme en témoignent les récents succès de Purple Disco Machine ou Mercer. L’hédonisme et la mélodie reviennent sur les dancefloors, avec encore et toujours le disco en référent, d’autant plus mis en valeur que la technologie n’a eu cesse de progresser pendant toutes ces années. On reconnait les sons d’hier, mais transformés par les machines du présent.

Colorblast, véritable explosion de couleurs sonore, pourrait bien s’avérer le single phare de cette nouvelle vague, avec son si bien nommé ‘Gorgeous’, véritable témoignage d’amour à une certaine dance music ample et mélodique : une ligne de basse et des nappes dignes des meilleurs recordings du label disco Prelude ; des filtres et vocoders en hommage au meilleur de la french touch ; un clavier rhodes qui caresse de ses accords ; un vocal imparable en clin d’œil à la pop californienne la plus solaire. Et, comme un p’tit bonus de bonheur, la voix candide d’une belle inconnue sur l’intro de la chanson, qui invite à la danse un soir de Saint Valentin. Il n’y a plus qu’à laisser le charme opérer : difficile de résister, difficile de ne pas danser. Et cette chanson, toute la journée, de ne pas fredonner.

Colorblast, comme dans les années 90 justement , avance dans le plus grand secret. On sait juste qu’un chanteur et producteur est à l’origine du projet, et qu’il collabore avec différents acteurs de la scène house française (comme Muttonheads par exemple pour le remix de ce premier single). Pour ce projet collectif, à géométrie variable donc, Colorblast prépare une formule live qui mêlera machines et instruments organiques.
‘Aujourd’hui, les Djs sont devenus des superstars, la part de mystère des groupes a presque complètement disparu, alors que c’est super important dans la musique. On pense bien sûr à des artistes comme Daft Punk, Kiss, Devo, Empire of the Sun, dont l’aura nous a toujours séduit. En même temps, nous préparons actuellement notre live donc nous ne comptons pas rester cachés éternellement. Est-ce encore vraiment possible à l’heure des réseaux sociaux d’ailleurs ? On aimerait proposer quelque chose d’un peu spectaculaire visuellement, influencé par le disco. En tous cas, il y a dans notre démarche il est vrai, un clin d’œil à cette période où il fallait deviner, chercher par soi-même, trouver qui était l’artiste. Avec le net, tout est disponible en un clic. On aimerait pouvoir rester une petite énigme un peu plus longtemps, et laisser la musique et l’émotion en premier plan pour commencer. Comme un jeu de pistes.’

En attendant d’élucider ce jeu de piste (de danse?) ludique, il n’y a plus qu’à fermer les yeux en écoutant très fort le délicieusement catchy single de Colorblast pour vivre une sorte d’expérience VR, où l’on se retrouve, dans un même élan et par la magie d’un son, un soir de fête au Studio 54 ; dans une pool party à Miami ; ou à l’ombre d’un soleil de plomb, sous les pins, en plein mois de Juillet.

Avec Colorblast, l’été s’annonce, forcément, tout aussi ‘Gorgeous’ qu’irrésistiblement coloré.

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